Scriptorium, manufacture, aérium, école… et demain ?
’abbaye
Une Abbaye au Cœur de la Ville
Sées, ville épiscopale de l’Orne de près de 5000 habitants, est structurée par ses trois bourgs médiévaux qui ont longtemps porté des juridictions indépendantes :
- Bourg-l’Évêque autour de la cathédrale Notre-Dame ;
- Bourg-l’Abbé autour de l’abbaye Saint-Martin ;
- Bourg-le-Comte autour de la motte féodale et de l’ancienne chapelle du château.
L’abbaye Saint-Martin fait partie de l’identité de Sées et a donné naissance à un faubourg qui constitue un quartier de la ville d’aujourd’hui. Cette ancienne cité romaine, abrite un patrimoine architectural et paysager remarquable : onze monuments ou sites sont classés à l’inventaire des monuments historiques. La cathédrale du XIIIe siècle compte parmi les fleurons de l’art gothique.
L’abbaye Saint-Martin est constitutive de la ville de Sées en ce qu’elle jouxte le centre-ville, via notamment le jardin du Palais d’Argentré, ancien palais épiscopal, au pied de la cathédrale. Ce jardin est aménagé en évocation du XVIIIe siècle avec potager, verger, boulingrin, quinconce de tilleuls…
L’abbaye représente donc un triple enjeu urbain, culturel et économique. Elle arrive à un moment de son histoire où elle peut accueillir le public et partager sa richesse historique, architecturale et paysagère.
L’abbaye Aujourd’hui
Ce site exceptionnel de treize hectares clos de murs est constitué majoritairement de bâtiments abbatiaux des XVIIe et XVIIIe siècles (cloître intérieur, bibliothèque…) de locaux opérationnels construits au début du XXe siècle pour un sanatorium (salles d’activités, réfectoire, bureaux, chambres….) et d’un vaste jardin avec un canal de 350 mètres de long (autrefois consacré à la pisciculture) et une rosace de 530 tilleuls représentant la roue du temps ou roue de l’éternité, forme graphique marquante vue du ciel.
Ce site exceptionnel de treize hectares clos de murs est constitué majoritairement de bâtiments abbatiaux des XVIIe et XVIIIe siècles (cloître intérieur, bibliothèque…) de locaux opérationnels construits au début du XXe siècle pour un sanatorium (salles d’activités, réfectoire, bureaux, chambres….) et d’un vaste jardin avec un canal de 350 mètres de long (autrefois consacré à la pisciculture) et une rosace de 530 tilleuls représentant la roue du temps ou roue de l’éternité, forme graphique marquante vue du ciel.
Ce site exceptionnel de treize hectares clos de murs est constitué majoritairement de bâtiments abbatiaux des XVIIe et XVIIIe siècles (cloître intérieur, bibliothèque…) de locaux opérationnels construits au début du XXe siècle pour un sanatorium (salles d’activités, réfectoire, bureaux, chambres….) et d’un vaste jardin avec un canal de 350 mètres de long (autrefois consacré à la pisciculture) et une rosace de 530 tilleuls représentant la roue du temps ou roue de l’éternité, forme graphique marquante vue du ciel.
Ce site exceptionnel de treize hectares clos de murs est constitué majoritairement de bâtiments abbatiaux des XVIIe et XVIIIe siècles (cloître intérieur, bibliothèque…) de locaux opérationnels construits au début du XXe siècle pour un sanatorium (salles d’activités, réfectoire, bureaux, chambres….) et d’un vaste jardin avec un canal de 350 mètres de long (autrefois consacré à la pisciculture) et une rosace de 530 tilleuls représentant la roue du temps ou roue de l’éternité, forme graphique marquante vue du ciel.
Ce site exceptionnel de treize hectares clos de murs est constitué majoritairement de bâtiments abbatiaux des XVIIe et XVIIIe siècles (cloître intérieur, bibliothèque…) de locaux opérationnels construits au début du XXe siècle pour un sanatorium (salles d’activités, réfectoire, bureaux, chambres….) et d’un vaste jardin avec un canal de 350 mètres de long (autrefois consacré à la pisciculture) et une rosace de 530 tilleuls représentant la roue du temps ou roue de l’éternité, forme graphique marquante vue du ciel.
Ce site exceptionnel de treize hectares clos de murs est constitué majoritairement de bâtiments abbatiaux des XVIIe et XVIIIe siècles (cloître intérieur, bibliothèque…) de locaux opérationnels construits au début du XXe siècle pour un sanatorium (salles d’activités, réfectoire, bureaux, chambres….) et d’un vaste jardin avec un canal de 350 mètres de long (autrefois consacré à la pisciculture) et une rosace de 530 tilleuls représentant la roue du temps ou roue de l’éternité, forme graphique marquante vue du ciel.
Ce site exceptionnel de treize hectares clos de murs est constitué majoritairement de bâtiments abbatiaux des XVIIe et XVIIIe siècles (cloître intérieur, bibliothèque…) de locaux opérationnels construits au début du XXe siècle pour un sanatorium (salles d’activités, réfectoire, bureaux, chambres….) et d’un vaste jardin avec un canal de 350 mètres de long (autrefois consacré à la pisciculture) et une rosace de 530 tilleuls représentant la roue du temps ou roue de l’éternité, forme graphique marquante vue du ciel.
Ce site exceptionnel de treize hectares clos de murs est constitué majoritairement de bâtiments abbatiaux des XVIIe et XVIIIe siècles (cloître intérieur, bibliothèque…) de locaux opérationnels construits au début du XXe siècle pour un sanatorium (salles d’activités, réfectoire, bureaux, chambres….) et d’un vaste jardin avec un canal de 350 mètres de long (autrefois consacré à la pisciculture) et une rosace de 530 tilleuls représentant la roue du temps ou roue de l’éternité, forme graphique marquante vue du ciel.
Ce site exceptionnel de treize hectares clos de murs est constitué majoritairement de bâtiments abbatiaux des XVIIe et XVIIIe siècles (cloître intérieur, bibliothèque…) de locaux opérationnels construits au début du XXe siècle pour un sanatorium (salles d’activités, réfectoire, bureaux, chambres….) et d’un vaste jardin avec un canal de 350 mètres de long (autrefois consacré à la pisciculture) et une rosace de 530 tilleuls représentant la roue du temps ou roue de l’éternité, forme graphique marquante vue du ciel.
Ce site exceptionnel de treize hectares clos de murs est constitué majoritairement de bâtiments abbatiaux des XVIIe et XVIIIe siècles (cloître intérieur, bibliothèque…) de locaux opérationnels construits au début du XXe siècle pour un sanatorium (salles d’activités, réfectoire, bureaux, chambres….) et d’un vaste jardin avec un canal de 350 mètres de long (autrefois consacré à la pisciculture) et une rosace de 530 tilleuls représentant la roue du temps ou roue de l’éternité, forme graphique marquante vue du ciel.
Ce site exceptionnel de treize hectares clos de murs est constitué majoritairement de bâtiments abbatiaux des XVIIe et XVIIIe siècles (cloître intérieur, bibliothèque…) de locaux opérationnels construits au début du XXe siècle pour un sanatorium (salles d’activités, réfectoire, bureaux, chambres….) et d’un vaste jardin avec un canal de 350 mètres de long (autrefois consacré à la pisciculture) et une rosace de 530 tilleuls représentant la roue du temps ou roue de l’éternité, forme graphique marquante vue du ciel.
Ce site exceptionnel de treize hectares clos de murs est constitué majoritairement de bâtiments abbatiaux des XVIIe et XVIIIe siècles (cloître intérieur, bibliothèque…) de locaux opérationnels construits au début du XXe siècle pour un sanatorium (salles d’activités, réfectoire, bureaux, chambres….) et d’un vaste jardin avec un canal de 350 mètres de long (autrefois consacré à la pisciculture) et une rosace de 530 tilleuls représentant la roue du temps ou roue de l’éternité, forme graphique marquante vue du ciel.
Ce site exceptionnel de treize hectares clos de murs est constitué majoritairement de bâtiments abbatiaux des XVIIe et XVIIIe siècles (cloître intérieur, bibliothèque…) de locaux opérationnels construits au début du XXe siècle pour un sanatorium (salles d’activités, réfectoire, bureaux, chambres….) et d’un vaste jardin avec un canal de 350 mètres de long (autrefois consacré à la pisciculture) et une rosace de 530 tilleuls représentant la roue du temps ou roue de l’éternité, forme graphique marquante vue du ciel.
Ce site exceptionnel de treize hectares clos de murs est constitué majoritairement de bâtiments abbatiaux des XVIIe et XVIIIe siècles (cloître intérieur, bibliothèque…) de locaux opérationnels construits au début du XXe siècle pour un sanatorium (salles d’activités, réfectoire, bureaux, chambres….) et d’un vaste jardin avec un canal de 350 mètres de long (autrefois consacré à la pisciculture) et une rosace de 530 tilleuls représentant la roue du temps ou roue de l’éternité, forme graphique marquante vue du ciel.
Le projet de nouvelle vie pour cette abbaye s’appuie sur sa double légitimité historique et territoriale. Notre génération hérite de bâtiments très divers que les siècles ont accumulés au fil des nécessités. Parallèlement, l’identité du territoire s’ancre autour des bâtisseurs de cathédrale, des techniques innovantes mises au point par les moines aménageurs, de l’inventeur Nicolas-Jacques Conté natif de la région, de la remarquable rosace de tilleuls et de l’école artisanique qui fit la renommée de la ville au XIXe siècle.
Mettre ces héritages historiques, scientifiques et artistiques en perspective avec les défis de notre temps suppose de créer un lien entre tous les acteurs du territoire.
Une Abbaye Voulue par Guillaume le Conquérant
Une première abbaye fut fondée au VIIe siècle par saint Évroult mais détruite par les Vikings. Roger de Montgommery et sa femme Mabile de Bellême, nièce de l’évêque Yves, la refondèrent selon la règle de saint Benoît vers 1050, sous la protection de Guillaume le Conquérant. L’abbaye de Sées fut très richement dotée de bois, terres, moulins, dîmes et revenus d’églises. Guillaume le Conquérant voulait en effet affermir son pouvoir en créant en Normandie un puissant réseau d’abbayes, méthode de gouvernement qu’il appliqua ensuite à l’Angleterre.
L’abbaye Saint-Martin devint rapidement un centre spirituel et intellectuel dont le rayonnement s’étendait notamment en France, en Angleterre et en Espagne. De son scriptorium, sortirent des enluminures qui enchantèrent toute la chrétienté. L’évêque de Sées Pierre Duval, convoqué au concile de Trente en 1545, y emporta une bible du XIe siècle qui sortait du scriptorium de Saint-Martin : ce chef-d’œuvre enluminé fit si bien l’admiration de tous les évêques réunis à Rome qu’on le connaît désormais sous l’appellation « Bible de Trente ». Ces manuscrits ornés sont actuellement déposés à la bibliothèque diocésaine de Sées.
L’abbaye Saint-Martin devint rapidement un centre spirituel et intellectuel dont le rayonnement s’étendait notamment en France, en Angleterre et en Espagne. De son scriptorium, sortirent des enluminures qui enchantèrent toute la chrétienté. L’évêque de Sées Pierre Duval, convoqué au concile de Trente en 1545, y emporta une bible du XIe siècle qui sortait du scriptorium de Saint-Martin : ce chef-d’œuvre enluminé fit si bien l’admiration de tous les évêques réunis à Rome qu’on le connaît désormais sous l’appellation « Bible de Trente ». Ces manuscrits ornés sont actuellement déposés à la bibliothèque diocésaine de Sées.
L’abbaye Saint-Martin devint rapidement un centre spirituel et intellectuel dont le rayonnement s’étendait notamment en France, en Angleterre et en Espagne. De son scriptorium, sortirent des enluminures qui enchantèrent toute la chrétienté. L’évêque de Sées Pierre Duval, convoqué au concile de Trente en 1545, y emporta une bible du XIe siècle qui sortait du scriptorium de Saint-Martin : ce chef-d’œuvre enluminé fit si bien l’admiration de tous les évêques réunis à Rome qu’on le connaît désormais sous l’appellation « Bible de Trente ». Ces manuscrits ornés sont actuellement déposés à la bibliothèque diocésaine de Sées.
L’abbaye Saint-Martin devint rapidement un centre spirituel et intellectuel dont le rayonnement s’étendait notamment en France, en Angleterre et en Espagne. De son scriptorium, sortirent des enluminures qui enchantèrent toute la chrétienté. L’évêque de Sées Pierre Duval, convoqué au concile de Trente en 1545, y emporta une bible du XIe siècle qui sortait du scriptorium de Saint-Martin : ce chef-d’œuvre enluminé fit si bien l’admiration de tous les évêques réunis à Rome qu’on le connaît désormais sous l’appellation « Bible de Trente ». Ces manuscrits ornés sont actuellement déposés à la bibliothèque diocésaine de Sées.
L’abbaye Saint-Martin devint rapidement un centre spirituel et intellectuel dont le rayonnement s’étendait notamment en France, en Angleterre et en Espagne. De son scriptorium, sortirent des enluminures qui enchantèrent toute la chrétienté. L’évêque de Sées Pierre Duval, convoqué au concile de Trente en 1545, y emporta une bible du XIe siècle qui sortait du scriptorium de Saint-Martin : ce chef-d’œuvre enluminé fit si bien l’admiration de tous les évêques réunis à Rome qu’on le connaît désormais sous l’appellation « Bible de Trente ». Ces manuscrits ornés sont actuellement déposés à la bibliothèque diocésaine de Sées.
L’abbaye Saint-Martin devint rapidement un centre spirituel et intellectuel dont le rayonnement s’étendait notamment en France, en Angleterre et en Espagne. De son scriptorium, sortirent des enluminures qui enchantèrent toute la chrétienté. L’évêque de Sées Pierre Duval, convoqué au concile de Trente en 1545, y emporta une bible du XIe siècle qui sortait du scriptorium de Saint-Martin : ce chef-d’œuvre enluminé fit si bien l’admiration de tous les évêques réunis à Rome qu’on le connaît désormais sous l’appellation « Bible de Trente ». Ces manuscrits ornés sont actuellement déposés à la bibliothèque diocésaine de Sées.
L’abbaye Saint-Martin devint rapidement un centre spirituel et intellectuel dont le rayonnement s’étendait notamment en France, en Angleterre et en Espagne. De son scriptorium, sortirent des enluminures qui enchantèrent toute la chrétienté. L’évêque de Sées Pierre Duval, convoqué au concile de Trente en 1545, y emporta une bible du XIe siècle qui sortait du scriptorium de Saint-Martin : ce chef-d’œuvre enluminé fit si bien l’admiration de tous les évêques réunis à Rome qu’on le connaît désormais sous l’appellation « Bible de Trente ». Ces manuscrits ornés sont actuellement déposés à la bibliothèque diocésaine de Sées.
L’abbaye Saint-Martin devint rapidement un centre spirituel et intellectuel dont le rayonnement s’étendait notamment en France, en Angleterre et en Espagne. De son scriptorium, sortirent des enluminures qui enchantèrent toute la chrétienté. L’évêque de Sées Pierre Duval, convoqué au concile de Trente en 1545, y emporta une bible du XIe siècle qui sortait du scriptorium de Saint-Martin : ce chef-d’œuvre enluminé fit si bien l’admiration de tous les évêques réunis à Rome qu’on le connaît désormais sous l’appellation « Bible de Trente ». Ces manuscrits ornés sont actuellement déposés à la bibliothèque diocésaine de Sées.
L’abbaye Saint-Martin devint rapidement un centre spirituel et intellectuel dont le rayonnement s’étendait notamment en France, en Angleterre et en Espagne. De son scriptorium, sortirent des enluminures qui enchantèrent toute la chrétienté. L’évêque de Sées Pierre Duval, convoqué au concile de Trente en 1545, y emporta une bible du XIe siècle qui sortait du scriptorium de Saint-Martin : ce chef-d’œuvre enluminé fit si bien l’admiration de tous les évêques réunis à Rome qu’on le connaît désormais sous l’appellation « Bible de Trente ». Ces manuscrits ornés sont actuellement déposés à la bibliothèque diocésaine de Sées.
L’abbaye Saint-Martin devint rapidement un centre spirituel et intellectuel dont le rayonnement s’étendait notamment en France, en Angleterre et en Espagne. De son scriptorium, sortirent des enluminures qui enchantèrent toute la chrétienté. L’évêque de Sées Pierre Duval, convoqué au concile de Trente en 1545, y emporta une bible du XIe siècle qui sortait du scriptorium de Saint-Martin : ce chef-d’œuvre enluminé fit si bien l’admiration de tous les évêques réunis à Rome qu’on le connaît désormais sous l’appellation « Bible de Trente ». Ces manuscrits ornés sont actuellement déposés à la bibliothèque diocésaine de Sées.
L’abbaye Saint-Martin devint rapidement un centre spirituel et intellectuel dont le rayonnement s’étendait notamment en France, en Angleterre et en Espagne. De son scriptorium, sortirent des enluminures qui enchantèrent toute la chrétienté. L’évêque de Sées Pierre Duval, convoqué au concile de Trente en 1545, y emporta une bible du XIe siècle qui sortait du scriptorium de Saint-Martin : ce chef-d’œuvre enluminé fit si bien l’admiration de tous les évêques réunis à Rome qu’on le connaît désormais sous l’appellation « Bible de Trente ». Ces manuscrits ornés sont actuellement déposés à la bibliothèque diocésaine de Sées.
L’abbaye Saint-Martin devint rapidement un centre spirituel et intellectuel dont le rayonnement s’étendait notamment en France, en Angleterre et en Espagne. De son scriptorium, sortirent des enluminures qui enchantèrent toute la chrétienté. L’évêque de Sées Pierre Duval, convoqué au concile de Trente en 1545, y emporta une bible du XIe siècle qui sortait du scriptorium de Saint-Martin : ce chef-d’œuvre enluminé fit si bien l’admiration de tous les évêques réunis à Rome qu’on le connaît désormais sous l’appellation « Bible de Trente ». Ces manuscrits ornés sont actuellement déposés à la bibliothèque diocésaine de Sées.
Accédant au rang d’abbaye royale sous Philippe Auguste, l’abbaye fut rattachée au comté d’Alençon, dont elle adopta les armoiries. Elle souffrit fortement de la guerre de Cent Ans : la nef de l’église et d’autres bâtiments furent détruits, probablement dès 1353. De cette époque nous reste un missel enluminé qui prouve que le savoir-faire du scriptorium était toujours vivace. Le cloître fut reconstruit au XVe siècle mais la nef ne se releva jamais, faute de moyens. De plus, le chœur et le transept de l’abbatiale, dont les proportions d’origine valaient celle de Jumièges, suffisaient en surface pour accueillir la communauté des moines et leurs hôtes.
La Renaissance avec l’Ordre de Saint-Maur
L’abbaye fut de nouveau saccagée lors des pillages calvinistes entre 1562 et 1569. L’intégration à la congrégation de Saint-Maur en 1636 redonna un souffle théologique et moral à la communauté. Saint Maur était un disciple de saint Benoît, donc l’ordre Saint-Maur reprit préférentiellement des congrégations bénédictines pour restaurer à la fois les bâtiments et les vocations. À l’époque, l’ordre avait son siège à Saint-Germain des Prés, ce qui explique que des bibliothèques parisiennes possèdent aujourd’hui des manuscrits de l’abbaye Saint-Martin de Sées.
La plupart des bâtiments que nous connaissons aujourd’hui datent de cette époque.
Furent reconstruits fin XVIIe et dans les premières décennies du XVIIIe siècle : le portail d’entrée flanqué de ses deux pavillons (une date gravée y figure : 1704), le logis de l’abbé, face à l’entrée, construit sous la Régence, et le bâtiment des hôtes, à droite. Prolongeant au nord le transept de l’abbatiale, le bâtiment des moines, caractéristique de l’architecture mauriste, comporte trois niveaux et s’étend sur soixante-seize mètres de long. Il communiquait directement avec l’abbatiale du XIe, œuvre architecturale majeure qui participait encore, à l’époque, à la renommée de l’abbaye.
Furent reconstruits fin XVIIe et dans les premières décennies du XVIIIe siècle : le portail d’entrée flanqué de ses deux pavillons (une date gravée y figure : 1704), le logis de l’abbé, face à l’entrée, construit sous la Régence, et le bâtiment des hôtes, à droite. Prolongeant au nord le transept de l’abbatiale, le bâtiment des moines, caractéristique de l’architecture mauriste, comporte trois niveaux et s’étend sur soixante-seize mètres de long. Il communiquait directement avec l’abbatiale du XIe, œuvre architecturale majeure qui participait encore, à l’époque, à la renommée de l’abbaye.
Furent reconstruits fin XVIIe et dans les premières décennies du XVIIIe siècle : le portail d’entrée flanqué de ses deux pavillons (une date gravée y figure : 1704), le logis de l’abbé, face à l’entrée, construit sous la Régence, et le bâtiment des hôtes, à droite. Prolongeant au nord le transept de l’abbatiale, le bâtiment des moines, caractéristique de l’architecture mauriste, comporte trois niveaux et s’étend sur soixante-seize mètres de long. Il communiquait directement avec l’abbatiale du XIe, œuvre architecturale majeure qui participait encore, à l’époque, à la renommée de l’abbaye.
Au XVIIIe siècle, la Manufacture Richard-Lenoir
Avec la crise des vocations au siècle des Lumières, l’abbaye ne comptait plus qu’une dizaine de moines lorsque la Révolution éclata. En octobre 1791, les moines furent expulsés et l’abbaye vendue à un député de la Convention, Nicolas Plet-Beauprey, fils d’un aubergiste sagien. Il démonta le chœur et le transept de l’abbatiale, pour en récupérer les pierres et se construire un manoir.
En 1801, François Richard, industriel manufacturier d’étoffes, apprit par hasard que Plet-Beauprey cherchait à vendre l’abbaye en la découpant en parcelles. De justesse, avec son collègue Lenoir, ils firent cesser les démolitions et sauvèrent le site en y installant cent mules-jennies et deux cents métiers de tisserand dans le bâtiment des moines. Il ne restait qu’un pan de mur du transept de l’abbatiale : c’en était fini de la tour lanterne qui culminait à plus de 50 mètres, en dialogue avec la cathédrale.
La filature et le tissage donnèrent du travail à plus de 530 ouvriers pendant une dizaine d’années, allant jusqu’à 800 aux périodes de pointe. En 1834, après la faillite des industriels, l’évêché racheta l’ensemble pour y loger le grand séminaire. Une chapelle de style néo-Renaissance fut construite à la place de l’ancienne abbatiale et consacrée en 1873.
Propriété de l’Assurance Maladie pendant Un Siècle
Suite à la loi de séparation des églises et de l’État en 1905, les bâtiments furent confisqués manu militari en 1907, les prêtres et séminaristes ayant refusé de quitter les lieux. L’abbaye eut diverses fonctions successives : centre hospitalier, hôpital militaire pendant les deux guerres mondiales, centre de mécanothérapie, sanatorium, colonie de vacances et aérium, puis institut médico-pédagogique. Rachetée par l’assurance-maladie, l’abbaye abrita jusqu’en juin 2014 un Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique accueillant une soixantaine d’enfants et adolescents et autant de salariés.
Durant cette période qui dure donc près d’un siècle, l’abbaye eut peu de contacts avec l’extérieur, ce qui explique qu’elle soit aujourd’hui méconnue du public comme des chercheurs.